Le blogue

Événement spécial en collaboration avec l’Université populaire de Marseille le 20 septembre 2017

L’UPop Montréal est fière de s’associer à l’Université populaire de Marseille pour la présentation à Montréal d’une conférence de ANNICK STEVENS intitulée : « Anarchisme, nietzschéisme et individualisme ». À propos de l’Essai critique sur Nietzsche de Victor Serge (éd. de la rue Dorion, 2017).

La conférence aura lieu à la Librairie Le Port de Tête (262 Mont-Royal Ave E, Montreal),  mercredi le 20 septembre 2017 à 19h00.

Après une carrière universitaire comme spécialiste et traductrice d’Aristote, Annick Stevens a fondé l’Université populaire de Marseille, où elle propose des cycles de cours de philosophie pour tous publics, qui sont également diffusés en vidéo sur YouTube.

Militante anarchiste, elle collabore à la revue Réfractions et à diverses publications philosophiques et politiques. Au Québec, outre la traduction et la présentation de l’Essai sur Nietzsche (rue Dorion, 2017), elle a préfacé l’ouvrage de Janet Biehl, Le municipalisme libertaire (Écosociété, 2013).

Résumé de sa présentation :

« Au début du XXe siècle, les milieux anarchistes individualistes sont fascinés par l’œuvre de Nietzsche, qui commence à être traduite et diffusée, dans laquelle ils trouvent un écho magnifiquement formulé de leurs aspirations à la liberté, à l’intensité de la vie, au rejet des conventions sociales et à l’infinie variété des expressions personnelles. Victor Serge, au moment où il s’apprête à partir soutenir la révolution en Russie, se reconnaît toujours passionnément dans ces tendances, mais il tient aussi à souligner ce qui chez Nietzsche est incompatible avec un idéal libertaire : son aristocratisme, son impérialisme guerrier, son manque de solidarité avec les dominés. Au-delà de la confrontation entre l’œuvre du philosophe dionysien et l’interprétation qu’en donne Serge, l’Essai donne l’occasion de réfléchir sur les particularités de l’individualisme anarchiste et sur la pertinence d’une reprise de certains concepts nietzschéens dans un horizon libertaire.

C’est ce dont nous pourrons discuter après une brève présentation de ce qui réunit et de ce qui oppose les deux penseurs. »

 

 

Du cinéma sous les étoiles tout l’été 2017 !

La session d’hiver 2017 s’est terminée le 15 mai dernier avec la 4e séance du cours Vers un monde post-croissance. Stratégies de sortie du capitalisme, donné par Yves-Marie Abraham et ses étudiant.es. Ce fut l’un des grands succès de la session, avec une salle toujours remplie à craquer comme en témoigne la photo ci-contre. Il y a aussi ce chouette compte-rendu du cours qui a été écrit dans Le journal des Alternatives.

Il y a maintenant quelque chose de nouveau pour vous tenir en haleine tout l’été ! Eh oui, notre nouveau partenaire, Cinéma sous les étoiles de Funambules Médias, a dévoilé sa programmation sur son site web le 13 juin dernier. Vous pouvez aussi visionner la bande-annonce de cette programmation estivale de 70 documentaires politiques.

Deux dates sont à retenir : la soirée de lancement le 28 juin et le 17 août pour la projection du film « Vincennes, l’université perdue » en collaboration avec l’UPop Montréal !

De nombreux parallèles peuvent en effet être fait entre l’aventure incroyable de cette université et celle de l’UPop, comme le suggère le synopsis du film :

« Dans le bois de Vincennes, jadis, il existait une université révolutionnaire. Pendant douze ans, Vincennes a vécu, s’est agitée, a dérangé, attirant les meilleurs professeurs du pays. Là-bas, les fils de bonne famille pouvaient s’instruire aux côtés d’étudiant.e.s venu.e.s du monde entier; là-bas, on expérimentait : suppression des cours magistraux, des limites d’âge, ouverture aux paysan.e.s, aux ouvrier.ère.s et aux non-diplômé.e.s, création de cours du soir pour les salarié.e.s, d’un souk, d’une crèche… Que reste-t-il aujourd’hui de ces douze années bouillonnantes ? Physiquement, rien, pas même une plaque. Mais avec son film, Virginie Linhart nous rappelle qu’une autre façon d’enseigner, moins compétitive, moins discriminante, a existé en France. Et que ce modèle a fonctionné. »

Venez donc voir ce documentaire étonnant le 17 août et en discuter ensuite avec le collectif de l’UPop et au moins un.e invité.e encore à déterminer.

Pour ce qui est du film d’ouverture lors de la soirée de lancement, il s’agit de RISK, de Laura Poitras, un portrait intime et ambigu du fondateur de Wikileaks, le désormais célèbre Julian Assange.

Un survol des cours offerts à la session d’hiver 2017

lancement 1Les sept cours de la session d’hiver 2017 ont été présentés par leurs professeur.es le 1er février dernier dans une Sala Rossa qui a fait salle comble.

L’événement spécial de la soirée était une entrevue menée par Élodie Comtois des Éditions Écosociété avec deux chercheur.es de l’Institut de recherche socio-économique (IRIS), Eve-Lyne Couturier et Guillaume Hébert, autour du livre Cinq chantiers pour changer le Québec, publié l’automne dernier à cette même maison d’édition.lancement 2

Car ces cinq chantiers ont été autant de séances d’un cours offert par pas moins de neuf chercheur.es de ou associé.es à l’IRIS. Ce cours, qui visait à lancer des débats autour d’un éventail d’alternatives à l’opposé des politiques d’austérité, était en quelque sorte un prolongement dans un autre cours, celui que propose Yves-Marie Abraham et ses étudiant.es intitulé Vers un monde post-croissance – Stratégies de sortie du capitalisme. S’enchaînant chronologiquement avec celui de l’IRIS, ce cours discutait des principales solutions que mettent de l’avant les « objecteurs de croissance » qui ont formulé, depuis un certain temps, des propositions constructives pour un mieux-être collectif.

Il y a eu aussi un autre « duo » de cours, soit celui sur le fonctionnement des ordinateurs donné par Mathieu Petitpas suivi par celui sur le fonctionnement du cerveau en lien avec le corps et l’environnement présenté par Bruno Dubuc qui a tenté de vous convaincre qu’à part quelques analogies de surface, ces deux machines fonctionnent bien différemment !

Le cours Une histoire populaire en chansons fut aussi fort intéressant dans sa forme comme dans son contenu. Orchestré par Dror, ce cours proposait à chaque séance une promenade thématique où écoute de chansons alternera avec explications sur leur contexte historique et leur portée politique.

Après notre cours sur les luttes des femmes autochtones de l’automne 2015 et celui sur les rapports complexes entre Québécois.es et Autochtones de la session d’hiver 2016, Anick St-Louis et Émilie Paquin ont poursuivi ce travail de rapprochement et d’éducation populaire avec le cours Autochtones et cinéma au Québec – Une exploration plurielle.

Enfin, le cours Célébrations et critiques des concepts féministes, lesbiens et queer of color offert par Mariève Maréchale voulait rendre accessible les idéologies féministes, lesbiennes et queer of color pour examiner notre rapport à nous-mêmes et à autrui.

16112526_1374284872603048_1444838804730076682_oPour la seconde moitié de sa septième année d’existence, L’UPop s’est donc demandé une fois de plus dans quel monde on vit !

L’UPop Montréal dans un court-métrage documentaire sur l’innovation sociale

Proposez-nous un cours pour la prochaine session !

Ce qui fait la richesse de la programmation de l’UPop Montréal, ce sont les nombreuses propositions de cours qui nous sont faites. Beaucoup de cours de l’UPop viennent en effet de gens de la communauté qui nous font des suggestions ou qui nous présentent leur propre projet de cours.

Vous avez encore jusqu’au 15 mai prochain pour nous proposer un cours pour la session d’automne 2017. Il peut s’agir soit d’une simple idée (genre « je rêve d’un cours sur la primatologie à l’UPop »…) que vous nous transmettez par notre formulaire de Contact. Ou alors d’un cours que vous voulez donner ou coordonner, auquel cas il faut remplir notre formulaire de Proposition d’activité en remplissant ses quelques champs qui nous aident à comprendre votre cours.

L’équipe de bénévoles de l’UPop procédera ensuite à la sélection des cours selon plusieurs critères et contraintes afin de construire une programmation riche et diversifiée pour la session prochaine (nous recevons plus de propositions que nous pouvons en accepter).

Alors voilà, laissez-vous aller, osez, sortez des sentiers battus, surprenez-nous ! Et allez voir notre section Archives si vous voulez voir ce qui s’est déjà donné comme cours. L’UPop Montréal est ce que, collectivement, on fait d’elle…

Partenariat avec le Cinéma sous les étoiles de Funambules Médias

L’UPop Montréal est très heureuse d’annoncer son nouveau partenariat avec le Cinéma sous les étoiles de Funambules Médias.

Cinéma sous les étoiles, c’est plus d’une cinquantaine de projections gratuites des meilleurs documentaires sociopolitiques de l’heure dans les parcs montréalais à chaque été depuis 7 ans.

L’UPop Montréal, c’est une quinzaine de cours par année comprenant chacun de 3 à 6 séances donnés gratuitement dans les bars et les cafés de Montréal depuis 7 ans aussi !

Un « mariage de raison » s’imposait donc, nos missions se recoupant totalement : partager des connaissances sur notre monde et développer un esprit critique par rapport à celui-ci ! Depuis 7 ans, l’UPop peut en fait être vue comme le volet « éducation populaire » et le Cinéma sous les étoiles comme le volet « documentaire » d’une seule et même démarche. Nous ne faisons donc aujourd’hui qu’officialiser celle-ci !

Concrètement, cela va surtout se traduire par l’annonce des événements de notre partenaire sur nos pages Facebook respectives. L’UPop annoncera donc durant l’été plusieurs films de Cinéma sous les étoiles et ces derniers annonceront les cours de l’UPop Montréal durant l’hiver au plus grand plaisir de nos publics respectifs qui pourront continuer à satisfaire leur curiosité insatiable à l’année longue !

D’ailleurs, lors des discussions qui suivent tant les projections que les cours de l’UPop, plusieurs personnes ressources sur les enjeux sociaux, politiques ou environnementaux qui y sont soulevés ont déjà collaboré avec nos deux organismes.

Que dire d’autres sinon que ce partenariat permettra de tisser encore plus de liens entre les gens de nos quartiers et cela, en toute gratuité. Deux choses essentielles (et presque devenues subversives !) pour un réel changement social.

Donc au plaisir de vous croiser dans un parc par une belle soirée d’été ou dans un bar bien chaud par une belle soirée d’hiver !

On parle de l’UPop Montréal à Radio-Canada

Rad-CanL’émission Entrée Principale du 27 février dernier, à la télé de Radio Canada, a fait un topo sur les universités populaires où l’UPop montréal était à l’honneur ! On y a même diffusé un extrait de notre vidéoclip, montré notre site web et mentionné quelques cours de la session actuelle. Ça commence 30:30 minutes et ça se termine à 35:20 minutes.

On y parle aussi d’une autre université populaire québécoise, celle de Chicoutimi, une initiative étudiante de 2012 affiliée depuis 2015 à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC).

Finalement, le 21 janvier dernier, un autre sympathique petit reportage sur l’UPop Montréal avait été diffusé cette fois-ci à la radio de Radio-Canada. (une version longue du reportage est aussi disponible ici)

Souvenirs de la session d’automne 2016

img_2582-petiteL’UPop Montréal a tenu le lancement de sa programmation automnale le mardi 20 septembre à 19 heures au Brouhaha Pub, coin De Lorimier et Des Carrières.

Pour l’occasion, fidèle à sa tradition de débats sur des enjeux actuels, l’UPop s’est associée à Lux Editeur à l’occasion de la parution de Ce qui est à toi est à moi: Airbnb, Uber et autres avatars de l’«économie du partage», de Tom Slee, pour organiser une table ronde sur le sujet. Laurence Audette-Lagueux, gestionnaire de campagne pour OuiShare Québec, et Guillaume Hébert, chercheur à l’IRIS, ont discuté des enjeux sociaux, urbains et économiques qui y sont liés. La discussion était animée par Eve Delmas, éditrice chez Lux.

Quant à la session 2006, elle débute le 26 septembre avec un cours «typiquement UPop», celui de Claude Vaillancourt intitulé L’empire du libre-échange: des traités aux ramifications tentaculaires. Ce cours, dans la lignée des précédents sur les paradis fiscaux ou l’économie pour tout le monde, sera particulièrement d’actualité vu la controverse entourant l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne (AECG), qui se négocie présentement.

De l’organisation politique entre les États, on change ensuite complètement d’échelle pour explorer la structure organisationnelle d’une coopérative de travail montréalaise avec le cours Grandeur et misère de l’autogestion, donné par Antoine Trussart. Un cours qui se donnera au Café Touski, puisque c’est l’autogestion de ce café, où Antoine a travaillé pendant cinq ans, qui servira d’exemple pour comprendre le fonctionnement coopératif.

Le cours suivant, intitulé Identités collectives: entre confrontation et cohésion, inaugurera aussi un nouveau lieu partenaire pour l’UPop: le bar Le Cep et le Houblon, au 2280, rue Bélanger, à Montréal. Donné par Ismaila Kane, ce cours couvrira tant les identités nationales, ethniques que  religieuses.

Après le succès qu’on connu les cours de science tels ceux qui portaient sur l’astrophysique ou sur les trois infinis, c’est à la vie elle-même que s’attaque l’UPop cette session avec le cours Comment fonctionne le vivant, donné par Adeline Gadzinski et Yves Terrat. Comment le vivant a-t-il évolué? Comment distinguer le soi du non soi? Comment réussit-on aujourd’hui à modifier le vivant? Autant de questions fascinantes que nos deux professeurs rendront accessibles.

Après s’être penchés sur les origines de la vie, nous irons explorer un exemple de phénomène singulier, généré par la culture humaine et donc complètement à l’autre bout du spectre, avec le cours Comment la culture pop nous rend plus intelligent.es, qui sera présenté par Jean-Michel Berthiaume.

Enfin, le dernier mais non le moindre, celui qui saura à coup sûr attirer votre attention, le cours Sexualité et société! Stéphanie Mathieu et Caroline Nadeau vous y attendent pour vous présenter non seulement les grandes lignes de la sexologie mais aussi les enjeux sociaux qui y sont reliés.

De la bactérie au couple, en passant par capitalisme sauvage et l’art du vivre ensemble, L’UPop se demande dans quel monde on vit et aimerait avoir votre avis! Donc c’est un rendez-vous, dans un bar près de chez vous…

Le comité organisateur de l’UPop

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