En attendant la dernière séance du cours sur l’économie politique anarchiste lundi prochain le 25 avril, voici un texte de réflexion de Thomas Moreau sur la nature des universités populaire (merci à Marcel Sévigny pour le lien!). On y développe une perspective histrorique à partir des premières universtités populaire fin du XIXe, début du XXe siècles (influencée par les anarchistes, justement) pour mettre en lumière certains pièges des universités populaires actuelles et comment les dépasser.
Donc de la très bonne lecture pour qui s’intéresse à l’éducation libre, gratuite, et surtout émancipatrice.
Extrait de l’article en question (que vous trouverez ici) :
« Contre un enseignement « ultraspécialisé, inoffensif, hors-sol, excluant tous rapports sociaux et toute visée critique au nom de la sacro-sainte objectivité », il loue une éducation articulée entre l’esprit et le corps et place le débat au centre de ses dispositifs. Une éducation qui « troquerait la vision capitaliste d’accumulation de savoirs académiques et prescripteurs, dispensée par des routiers du monde universitaire, contre celle du savoir émancipateur — par la confrontation directe d’expériences, de différences, d’héritages divergents, d’aspirations que chacun mettrait au pot. » »