Après le cours de base sur la décroissance proposé à l’Upop en 2014 par Yves-Marie Abraham (« Contre l’austérité, la décroissance! »), il s’agit cette fois de présenter et discuter des principales solutions que mettent de l’avant les « objecteurs de croissance » pour commencer à bâtir des sociétés post-croissance. Après la critique, vient le temps des propositions constructives!
Ce cours offrira un prolongement à celui que donnera cet hiver l’IRIS sur les « Cinq Chantiers pour changer le Québec ».
La perspective générale du cours est celle de la décroissance soutenable ou conviviale. Cette première séance sera l’occasion d’en rappeler les principes, avant de proposer une sortie du capitalisme qui consisterait à passer d’un monde fondé sur l’entreprise à un monde fondé sur les communs.
Séance donnée par Yves-Marie Abraham.
La transition vers des mondes post-croissance ne suppose pas forcément qu’une majorité de nos contemporains s’y engagent. L’atteinte d’une masse critique peut suffire. Par ailleurs, cette transition pourrait être grandement facilitée, sous certaines conditions, par la mise en place d’un revenu de base, qui permettrait notamment de commencer à se réapproprier notre temps.
Séance donnée par Caroline Tremblay (Maîtrise en innovation sociale, HEC – Mémoire sur les stratégies de transition) et Ambre Fourrier (Maîtrise en innovation sociale, HEC – Mémoire sur le revenu de base).
Sortir du capitalisme implique de reprendre le contrôle de ce que nous produisons. Dans cette perspective, il faut s’engager sur la voie d’une relocalisation de nos activités économiques, sans pour autant empêcher la circulation des personnes et des idées. Il faut également rompre avec les macro-systèmes techniques et privilégier la diffusion de Low Tech.
Séance donnée par Abrielle Sirois-Cournoyer (Maîtrise en innovation sociale, HEC – Mémoire sur les Low-Tech) et Stéphane Chalmeau (Doctorat, HEC – Thèse sur la relocalisation ouverte de l’économie).
Tout reste à inventer! Mais les mondes post-croissance qu’il s’agit de bâtir pourraient s’inspirer tout de même d’expériences concrètes telles que celles des espaces d’autonomie ou des coopératives communautaires. On en présentera ici les caractéristiques principales, avant d’en souligner les apports et les limites.
Séance donnée par Marc Lachapelle (Maîtrise, HEC – Mémoire : Bâtiment 7) et Anne Gauthier (Maîtrise en innovation sociale, HEC – Mémoire : mouvement coopératif Inuit).