Vers un monde post-croissance. Stratégies de sortie du capitalisme

Présentation

Après le cours de base sur la décroissance proposé à l’Upop en 2014 par Yves-Marie Abraham (« Contre l’austérité, la décroissance! »), il s’agit cette fois de présenter et discuter des principales solutions que mettent de l’avant les « objecteurs de croissance » pour commencer à bâtir des sociétés post-croissance. Après la critique, vient le temps des propositions constructives!

 

Ce cours offrira un prolongement à celui que donnera cet hiver l’IRIS sur les « Cinq Chantiers pour changer le Québec ».

Professeur-e(s)

Yves-Marie AbrahamYves-Marie Abraham est professeur à HEC Montréal, où il enseigne la sociologie de l’économie et mène des recherches sur le thème de la décroissance. Après avoir co-dirigé la publication de Décroissance versus développement durable : débats pour la suite du monde (2011) et de Creuser jusqu’où? Extractivisme et limites à la croissance (2015), il a publié récemment chez Écosociété une synthèse personnelle sur la décroissance, intitulée Guérir du mal de l’infini. Il est par ailleurs responsable de la spécialisation en gestion de l’innovation sociale au sein de la Maîtrise à HEC Montréal, où il offre un cours sur la « décroissance soutenable » depuis 2013. Yves-Marie Abraham est également membre du collectif de recherche indépendant « Polémos décroissance ».

Plan de session

Cours donné à L'Auditoire, 5214 Boul St-Laurent

Avr 24

De l'Entreprise-monde au monde des communs

lundi, 19 h, L'Auditoire

La perspective générale du cours est celle de la décroissance soutenable ou conviviale. Cette première séance sera l’occasion d’en rappeler les principes, avant de proposer une sortie du capitalisme qui consisterait à passer d’un monde fondé sur l’entreprise à un monde fondé sur les communs.

Séance donnée par Yves-Marie Abraham.


Mai 1

Stratégie de masse critique et rupture avec le salariat

lundi, 19 h, L'Auditoire

La transition vers des mondes post-croissance ne suppose pas forcément qu’une majorité de nos contemporains s’y engagent. L’atteinte d’une masse critique peut suffire. Par ailleurs, cette transition pourrait être grandement facilitée, sous certaines conditions, par la mise en place d’un revenu de base, qui permettrait notamment de commencer à se réapproprier notre temps.

Séance donnée par Caroline Tremblay (Maîtrise en innovation sociale, HEC – Mémoire sur les stratégies de transition) et Ambre Fourrier (Maîtrise en innovation sociale, HEC – Mémoire sur le revenu de base).


Mai 8

Low-Tech et relocalisation ouverte de l’économie

lundi, 19 h, L'Auditoire

Sortir du capitalisme implique de reprendre le contrôle de ce que nous produisons. Dans cette perspective, il faut s’engager sur la voie d’une relocalisation de nos activités économiques, sans pour autant empêcher la circulation des personnes et des idées. Il faut également rompre avec les macro-systèmes techniques et privilégier la diffusion de Low Tech.

Séance donnée par Abrielle Sirois-Cournoyer (Maîtrise en innovation sociale, HEC – Mémoire sur les Low-Tech) et Stéphane Chalmeau (Doctorat, HEC – Thèse sur la relocalisation ouverte de l’économie).


Mai 15

Espaces d’autonomie et coopératives communautaires

lundi, 19 h, L'Auditoire

Tout reste à inventer! Mais les mondes post-croissance qu’il s’agit de bâtir pourraient s’inspirer tout de même d’expériences concrètes telles que celles des espaces d’autonomie ou des coopératives communautaires. On en présentera ici les caractéristiques principales, avant d’en souligner les apports et les limites.

Séance donnée par Marc Lachapelle (Maîtrise, HEC – Mémoire : Bâtiment 7) et Anne Gauthier (Maîtrise en innovation sociale, HEC – Mémoire : mouvement coopératif Inuit).