A en croire Mononcle, les solutions à la pauvreté, on les connait déjà : ‘y’ont qu’à travailler’, ‘suffit de couper dans les aides’, et puis ‘de toute façon, on vit bien sur le BS’.
Pourtant, aujourd’hui encore, sur 10 personnes au Québec, 1 personne n’arrive toujours pas à couvrir ses besoins de base et 1 autre n’a toujours pas un revenu suffisant pour pouvoir sortir de la précarité.
En fait, malgré l’action d’une multitude d’organisations et la mise en place de nombreuses politiques publiques, la pauvreté continue d’être aujourd’hui l’un des principaux problèmes sociaux persistants et non résolus.
Alors faut-il baisser les bras? Accepter que la pauvreté est une fatalité, qu’elle a toujours existé et qu’il en existera toujours?
Ou alors se joindre à cette lutte formidable aux multiples visages, aux engagements variés et aux espoirs continument renouvelés pour mettre définitivement fin à la pauvreté ici, partout et pour tout le monde?
Pauvretés absolue, relative, de représentation : quelles évolutions ont connu les cadres utilisés pour comprendre et mesurer la pauvreté? Qu’est-ce que le revenu viable et le cadre des dimensions cachées de la pauvreté apportent pour mieux penser la pauvreté?
Comment associer les savoirs, les analyses et les actions des personnes directement confrontées à la pauvreté?
Présentation de pratiques qui permettent de mieux agir contre la pauvreté en confrontant les savoirs universitaires et professionnels et l’expertise du vécu de pauvreté.
Approche par les besoins ou approche par les droits? Programmes universels ou programmes ciblés? Et le non recours?
Présentation des tension existantes et nécessaires pour mettre fin à la pauvreté ici, partout et pour tout le monde.