Depuis une quarantaine d’années mais encore davantage récemment, le développement des sciences cognitives nourrit la popularité de l’économie comportementale. Sa critique convaincante de la supposée rationalité parfaite et sa capacité à se rapprocher de l’humain en font un ardent rival des conceptions orthodoxes de l’économie. Ce cours se penche sur les grandes forces et faiblesses de cette approche et tentera de déterminer si elle prévaudra.
Toutes les séances sont sur entrée libre, sans réservation.
L’objectif de cette séance est de présenter les grands présupposés des théories orthodoxes en économie et son influence dans la société, en particulier dans la conception des politiques publiques qui nous impliquent tous et toutes. Quelques exemples d’incongruité avec la réalité seront également abordés.
Cette séance abordera les développements de l’économie comportementale, de son émergence il y a quelques dizaines d’années aux développements récents en illustrant les principaux concepts à partir d’exemples concrets. Un objectif secondaire sera également de montrer dans quelle mesure ces théories sont mobilisées par certains groupes pour en faire des profits plutôt que pour améliorer le bien commun.
Cette séance se penchera spécifiquement sur l’irrationnalité, le manque de maîtrise de soi, dont nous faisons naturellement preuve dans nos prises de décisions lorsque placés sous certaines conditions. En particulier, nous étudierons principalement les décisions dans les contextes de rareté tels que la pauvreté pour faire émerger la mauvaise conception des politiques publiques.
Cette séance a comme objectif d’évaluer l’approche « nudge » (ou « coup de pouce »), inspirée des concepts d’économie comportementale, qui tentent de mobiliser ces développements pour influencer les personnes à poser de meilleures décisions afin d’améliorer leur qualité de vie. Les faiblesses des développements de l’approche comportementale seront également abordées.
Cette dernière séance a comme objectif de compléter le portrait de la prise de décision irrationnelle en incluant les développements de la «neuroéconomie» qui inclut les éléments physiologiques qui influencent les prises de décisions économiques.