Un grand nombre de personnes vivant avec de la douleur chronique voient leur expérience invalidée par des professionnel·le·s de la santé. L’invalidation se manifeste lorsque l’on ne prend pas au sérieux ce que communique l’autre, en discréditant ses émotions ou en ne considérant pas son témoignage comme valable, de manière injustifiée. Une forme particulière d’invalidation touche les savoirs : les injustices épistémiques. Cela consiste à ne pas reconnaître, de manière injustifiée, qu’une personne détient des connaissances pertinentes ou qu’elle puisse participer à l’élaboration de nouveaux savoirs. Dans la relation entre les patient·e·s et les professionnel·le·s de la santé, les savoirs cliniques, théoriques et médicaux des professionnel·le·s sont souvent en décalage avec l’expérience vécue des patient·e·s, créant ainsi une barrière de communication. Cette étude visait à mieux comprendre cette dynamique dans le contexte de la douleur chronique. À travers des entretiens menés auprès de 17 personnes, elle a permis d’identifier pourquoi ces difficultés émergent fréquemment
Séance donnée par Catherine Isadora Côté.
Ce cours explore comment notre environnement social et physique influence directement notre façon de penser et d’agir. À travers le concept de cognition incarnée et située, nous verrons que nos pensées ne sont pas uniquement générées par notre cerveau, mais dépendent aussi de notre corps et de notre contexte. Par exemple, attraper un objet n’est pas qu’une décision mentale, c’est un processus où le corps, l’expérience et l’environnement jouent un rôle crucial.
Pour illustrer cela, nous aborderons les défis liés au vieillissement cognitif, notamment lors de la retraite. Nous examinerons comment des comportements de santé actifs et la participation sociale peuvent ralentir le déclin cognitif et pourquoi l’âgisme, en stigmatisant les personnes âgées, peut aggraver ce déclin et limiter leur engagement social, un facteur clé pour maintenir une bonne santé cognitive.
Séance donnée par Laurie Borel.
De nombreux projets au Québec, comme Northvolt et TES, suscitent des débats en raison des différentes perspectives sur la transition énergétique. Ces discours, souvent méconnus, mettent en lumière un dualisme persistant entre les secteurs public et privé dans le domaine de l’énergie. Cette séance abordera spécifiquement le rôle des communautés d’énergie renouvelable et leur potentiel dans la transition énergétique et socio-écologique. À travers des exemples concrets, elle explorera les trajectoires que ces communautés peuvent emprunter pour exercer un impact transformateur. L’objectif est d’ouvrir de nouveaux horizons sur une approche différente de gestion énergétique, en mettant en lumière la contribution que les organisations d’économie sociale (OBNL, coopératives, etc.) peuvent apporter à ce secteur au Québec.
Séance donnée par Karl Janelle.
La situation des étudiant·e·s autochtones en milieu urbain est remplie de défis. Malgré un nombre grandissant d’étudiants autochtones dans les universités montréalaises, il y a très peu de connaissances sur leur expérience. À partir d’entrevues avec ces étudiant·e·s, Léa Lefevre-Radelli a progressivement déconstruit l’idée que leur principal défi serait uniquement lié à un choc culturel. Dans sa présentation, elle va démontrer comment ces étudiant·e·s sont confrontés aux effets du racisme systémique et va proposer des pistes pour créer un environnement universitaire plus inclusif.
Séance donnée par Léa Lefevre-Radelli.