À la découverte d’Albert Saint-Martin  

Présentation

Albert Saint-Martin, militant d’avant-garde, écrit par Claude Larivière et publié en 1979 aux Éditions coopératives Albert Saint-Martin, vient de paraître dans une nouvelle édition aux Éditions de la rue Dorion. Cette excellente biographie n’a jamais été rééditée. Elle est la seule à ce jour qui traite spécifiquement d’Albert Saint-Martin. Dans Sur les traces de l’anarchisme au Québec (1860-1960) (Lux éditeur, 2008), Mathieu Houle-Courcelles commente sa trajectoire militante à partir des recherches de Claude Larivière.

Cette nouvelle édition comble quelques trous dans l’histoire sociale québécoise. Saint-Martin y est en effet très rarement mentionné ou est même oublié. Claude Larivière a procédé à plusieurs mises à jour, et la bibliographie est complétée par celle que Mathieu Houle-Courcelles avait rédigée pour sa thèse. Une postface de Patrick Tillard traite du contenu de la revue éphémère de Saint Martin, Spartacus.

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Professeur-e(s)

Claude LarivièreClaude Larivière est travailleur social et sociologue. Après avoir fondé Les Éditions coopératives Albert Saint-Martin (en 1975), il a contribué à développer des équipes de travail interdisciplinaires en CLSC avant de retourner enseigner à l'École de service social de l’Université de Montréal où il dirigea jusqu'à sa retraite (2013) le programme d'administration sociale.

Plan de session

Librairie N'était-ce pas l'été, 6792 Boul. Saint-Laurent, Montréal

Déc 1

À la découverte d’Albert Saint-Martin

mercredi, 18h, Librairie N'était-ce pas l'été,

Claude Larivière, à la fois sociologue et travailleur social, va présenter le cheminement qui l’a conduit à explorer l’existence méconnue de ce personnage impressionnant qui fut certainement l’initiateur et le vulgarisateur de maints courants fondamentaux à partir de la fin du 19ème siècle : donner une voix politique à la classe ouvrière, faire connaître le socialisme, enseigner l’Espéranto, reconnaître l’importance de l’égalité des femmes, introduire le marxisme chez les Canadiens français, fonder des coopératives (agricole, d’alimentation et de logements), revendiquer la reconnaissance des Canadiens français comme réalité nationale auprès de la Troisième Internationale, fonder l’Université ouvrière et la défendre contre l’Église, l’action des fascistes et la répression policière et légale.

Enregistrement audio de la présentation et de la discussion qui a suivi :