On parle beaucoup d’économie sociale, de coopératives de travail comme étant des alternatives à un développement capitaliste débridé. Bien que le terme d’autogestion soit bien connu, on connaît assez mal ce qu’implique ce type de fonctionnement coopératif réel. Le but de ce cours consiste à fournir des pistes de réflexions allant au-delà de la simple théorie de l’autogestion et du fonctionnement coopératif. Nous nous baserons largement, mais non exclusivement, sur 13 années d’expérience d’autogestion au Café Touski, coopérative autogérée à Montréal.
Une courte exploration des origines historiques et philosophiques de l’autogestion. Comment situer l’autogestion parmi de nombreux concepts en vogue aujourd’hui tels l’économie sociale, le mouvement coopératif, l’économie de partage, etc. en s’appuyant sur des exemples d’autogestion au Québec et dans le monde.
Les raisons qui ont mené au choix de créer la coop autogérée Café Touski en 2003. Comment se sont déroulées les premières années d’une entreprise autogérée ? À quels défis a-t-on dû faire face ?
Avec comme invités: deux membres de la première heure du café coop Touski
En l’absence de manuel de fonctionnement en autogestion, comment se vivent au quotidien les divers apprentissages au sein d’une entreprise autogérée, à partir de l’expérience de membres actuels. Quelles critiques formuler à l’endroit du fonctionnement au Touski et plus globalement, des pratiques de l’autogestion?
Avec comme invités: des membres actuels du café coop Touski
Un témoignage qui explique comment un collectif géré horizontalement a vécu ses relations avec les pouvoirs publics pour obtenir la cession du Bâtiment 7 dans Pointe Saint-Charles, dans le but d’en faire un lieu dont s’est approprié la communauté.
Avec comme invitée : Judith Cayer, membre du collectif 7 à Nous