Club de lecture de l’Upop Montréal

Présentation

J’aime lire, j’aime les livres et peut-être ne suis-je pas le seul… Avec ce groupe de lecture, j’aimerais stimuler votre intérêt pour la lecture et créer un lieu propice au partage et à la réflexion critique. En somme, voici ce que je vous propose de faire : je suggère un livre récent et passionnant que nous lisons toutes et tous. Ensuite, nous nous réunissons dans la très belle librairie Le port de tête (262 Avenue du Mont-Royal Est) pour discuter ensemble. L’idée est d’examiner les livres, pour les comprendre et les utiliser comme tremplin pour réfléchir sur le monde.
Déroulement des cours :
Je ferai d’abord une brève présentation du livre (15 minutes environ).
Ensuite, nous tenterons ensemble de comprendre ce que nous apprend l’ouvrage et surtout les questions qu’il soulève (30 à 45 minutes).
Après une courte pause, et c’est la partie la plus importante pour moi, nous réfléchirons aux questions que soulève l’œuvre ou que nous avons relevées durant notre discussion (environ 60 minutes).

Professeur-e(s)

Frederic LegrisFrédéric Legris est un passionné qui aime mettre sur pied des projets. Il a fondé La nuit de la philosophie et Upop Montréal. Il enseigne la philosophie au Cégep depuis plus de 10 ans. Dans ce contexte, il a, entre autres, créé un Cours-voyage de philosophie en France et un projet de Coenseignement. En 2014, il obtient la mention d’honneur de l’AQPC (Association québécoise de pédagogie au collégial) pour son travail au Cégep. Comme professeur à l’UPop, il a donné les cours Les philosophes contre-attaquent (en collaboration avec Alexandre Comeau) à l’automne 2011, La grande culture des p’tits bonshommes (en collaboration avec Jean-Philippe Beaudin) à l’hiver 2014 et le Groupe de lecture de l’UPop à l’automne 2015.

Plan de session

Cours donné à la librairie Le port de tête, 262 Mont-Royal Est, à 19h

Oct 19

Bâtiment 7, de La Pointe libertaire, Éditions Écosociété

Durant cette rencontre, nous verrons comment un groupe de citoyen a lutté pour obtenir un bâtiment et l’a obtenu!
Voici la vision du projet telle que décrite dans le livre à la page 53 «Le collectif 7 à nous s’est réapproprié un bâtiment industriel patrimonial, fragment de l’histoire populaire de Pointe-Saint-Charles, afin de le convertir en lieu de rassemblement alternatif accessible et bouillonnant de projets. Le [projet du Bâtiment] est un espace de solidarité et de créativité porté par et pour la population de Pointe-Saint-Charles. Il est porteur de valeur et de justice sociale, d’autonomie, de respect, de démocratie et vise à être un moteur de transformation sociale, politique, culturelle, économique et environnementale, dans le milieu qui l’a fait naître et bien au-delà.»
Je vous propose de réfléchir entre autres aux questions suivantes :
Quelle place a ou devrait avoir la population dans les décisions politiques? Le «pouvoir» du peuple est-il dans le vote ou dans la lutte? Lorsque nous choisissons la lutte, de quelle façon devons-nous mener celle-ci? Comment les groupes peuvent-ils s’organiser? Doivent-ils négocier, être respectables, gagner la bataille de l’opinion publique?
Nous aurons la chance d’entendre Judith Cayer et Marcel Sévigny qui ont participé à cette aventure.


Nov 9

Des bonobos et des hommes, de Deni Béchard, Éditions Écosociété

Pourquoi devrions-nous étudier les bonobos? Parce que ce sont des êtres fascinants en soi, mais aussi car «Leur structure sociale offrait certes des leçons sur les origines de la nature humaine, mais elle nous en apprenait aussi beaucoup sur notre potentiel, à la fois comme individus et comme espèce, et sur les avenues qui s’offrent à nous.» p.19 Comprendre nos origines est une démarche essentielle et fascinante. L’étude des autres espèces comme l’homo naledi découvert récemment peut nous aider dans cette quête tout comme l’étude des bonobos. En plus, les bonobos, contrairement à l’Homo naledi, sont toujours vivants, du moins pour le moment, ce qui nous permet d’étudier leurs interactions. Est-il possible que la fréquentation des bonobos nous permette d’envisager d’autres possibilités d’organisations sociales qui seraient avantageuses pour nous? Sans doute, et cela rend nos cousins encore plus attrayants.

Je vous propose de réfléchir entre autres aux questions suivantes :
L’être humain est-il un animal comme les autres? Que peuvent nous apprendre les bonobos sur nous-mêmes? Qu’avons-nous à apprendre des sociétés matriarcales bonobos, nous qui vivons dans le patriarcat depuis des lustres? Les ONG sont-elles d’une aide véritable pour les milieux où elles œuvrent ou ne font-elles que s’aider elles-mêmes?
Bien que je vous enjoins à lire l’ensemble de cet excellent livre de 446 pages, les gens pressés pourraient lire les chapitres 1, 3, 6 et l’Annexe Les règles de la conservation virale et réussir à suivre assez facilement.