La session d’hiver 2016 étant maintenant terminée, on se revoit cet automne !

P1110078-petiteLa session d’hiver 2016 de l’UPop Montréal qui a été lancée le 26 janvier dernier lors d’une soirée à la Sala Rossa est maintenant terminée.

Voici le petit texte qui présentait cette session d’hiver 2016, session qui a brisé notre record d’affluence avec plus de 2000 personnes, une moyenne d’environ 55 personnes par séance !

* * *

La session, elle, débute le 3 février avec un véritable Big Bang, celui du cours sur l’histoire de l’univers de son origine à aujourd’hui donné par Émilie Parent et Gabrielle Simard les mercredis soirs à la Station Ho.st. Elle se poursuit avec une autre histoire, celle de l’empowerment et de la reconnaissance des femmes noires ou Afro-féminisme, cours qui sera donné au même endroit mais les mardis par Agnès Berthelot-Raffard.

Le 13 février aura lieu à l’Auditoire la première d’un film sur Henri Laborit qui inaugurera une série de deux cours sur ce pionnier des neurosciences cognitives modernes. Deux autres séances de ce cours porteront quant à elles sur Walter Benjamin, autre personnage inclassable du XXe siècle. Ce cours est donné par deux cinéastes férus de leur personnage, Bruno Dubuc pour le premier, et Carlos Ferrand pour le second.

De Proudhon à Michael Albert, en passant par Bakounine et Kropotkine, venez aussi assister à notre cours d’économie politique anarchiste donné par Pascal Lebrun à La Passe. Marie-Ève Racine-Legendre vous convie pour sa part au théâtre La Chapelle où elle présentera des œuvres musicales de compositeurs de renom qui reflètent des moments historiques importants.

Après notre cours sur les luttes des femmes autochtones de l’automne dernier qui fut un grand succès, on poursuit la réflexion avec un cours qui questionnera les rapports complexes, tantôt complices, le plus souvent antagonistes, qu’entretiennent Québécois.es  et Autochtones. Les séances de ce cours seront données à la librairie Zone Libre par Serge Bouchard, Aurélie Arnaud, Julie Rousseau et Bérénice Mollen Dupuis.

Lieu d’une rencontre apparemment fraternelle et égalitaire entre les coureurs des bois et les Autochtones, le Québec est aujourd’hui une province où les relations entre le monde amérindien et la société « majoritaire » semblent particulièrement antagonistes et douloureuses. Les souverainismes autochtones sont-ils compatibles dans le souverainisme québécois? Comment dessiner un avenir après la crise d’Oka et la crise de Val d’Or?

Et finalement, le dernier mais non le moindre, un cours sur le système juridique québécois donné par trois membres de l’Association des juristes progressistes (AJP), Sibel Ataogul, Richard-Alexandre Laniel et Francis Villeneuve-Menard. Ce cours inaugure aussi un nouveau lieu, Temps Libre, un endroit qui n’est ni un bar ou un café, mais où l’on peut aller échanger et apprendre gratuitement. Comme à l’UPop, quoi !